
Tonnes des déchets dues au rasage moderne ? Que faire ?
Nous sommes de plus en plus conscients plus que jamais que nos modes de consommation et notre comportement sont en train de mettre à sec nos ressources naturelles et polluent toujours de plus en plus. Mais fort heureusement, nous avons le pouvoir de changer cet état, si nous passons, entre autres, au Zéro Déchet. Une pratique qu’on pourrait appliquer à tous nos rites, même au rasage.
Parler de Zéro Déchet, c’est bien entendu parler de motivations écologiques. Et c’est un sujet qui intéresse pas mal de monde. Parce que nous sommes de plus en plus menacés. Parce qu’il y va de la survie des générations futures.
Et vous savez, les chiffres qui tombent sont effarants. Est-ce que vous savez, par exemple, que onze millions de rasoirs jetables sont vendus, annuellement partout dans le monde, à raison de 7 700 par minute ?
Selon Consoglobe.com, il paraît qu’en France, les lames usagées, les emballages, les pulvérisateurs de mousse génèrent tous les ans, vingt mille tonnes de détritus. À lui seul, le rasage génère réellement 26 % de tous les détritus issus des produits cosmétiques et d’hygiène (75 000 tonnes annuellement d’après une étude Ipsos). S’engager pour un rasage zéro déchet, autrement dit, revenir aux sources, c’est donc répondre à l’appel de détresse de notre planète.
Mais, revenir aux sources, revenir au rasage traditionnel, c’est aussi adopter un mode de vie plus hygiénique, puisque vous n’allez plus étaler sur vos poils des produits toxiques et nocifs. On va revenir au rasage d’antan, au rasoir coupe-choux et au savon naturel qui ne seront que bénéfiques pour votre peau et épargneront son empoisonnement.
In fine, le rasage à l’ancienne est économique. Votre coupe-choux, pourvu que vous en preniez grand soin, pourra durer pendant toute votre vie, et vous pourrez même le léguer à vos petits-enfants. Vous n’aurez plus à vous soucier également pour le budget du rasoir jetable ! C’est terminé.
En somme, le rasage traditionnel est écologique, économique et sain. Alors pourquoi ne pas l’adopter ?
En revenant au coupe-choux, vous allez en finir avec les rasoirs jetables dont le recyclage se fait très mal et qui polluent durant des décennies.
Alors que les rasoirs jetables sont dangereux pour notre environnement, le rasage à l’ancienne est écologique, vous n’aurez plus rien à jeter, sauf peut-être l’écume de mousse à raser. Et là encore, vous avez la possibilité de choisir une mousse à raser biodégradable. Vous aurez de cette manière participer à la préservation de votre milieu naturel et renforcer ce nouveau mode de vie axé sur cette politique de Zéro déchet.
Mais le rasage vintage a d’autres mérites. C’est la méthode la plus économique.
Acheter un coupe-choux ne coûte rien si vous comparez son prix avec celui des rasoirs jetables et à long terme, vous allez faire de grandes économies. D’une manière générale, le prix se situe entre 70 et 200 euros ; tout dépend en fait de la qualité du rasoir coupe-choux et des matériaux de fabrication. Ensuite, son entretien est très simple et ne coûte rien étant donné que sa lame est durable.
Sur un autre plan, le rasage traditionnel est un moment chargé d’émotion, de plaisir alors que la lame glisse suavement sur votre peau et enlève sur son passage tous les poils, même les plus récalcitrants. Et le résultat est là, un rasage d’une grande précision et une peau agréablement douce. Certes, cela exige un peu d’agilité, mais vous allez apprendre vite, et vous-même, vous serez agréablement surpris, après quelque temps, du résultat obtenu.
Le rasage traditionnel vous offre également des moments de méditation. Il ne s’agit pas de méditation philosophique, certes, mais se raser avec le coupe-choux demande qu’on fasse attention à nos gestes, à prendre son temps, à ne pas se précipiter, alors que nous vivons dans une société où le rythme est effréné, infernal, délirant, et où nous sommes toujours en train de courir. Le rasage vintage vous initie à se concentrer réellement sur ce que vous faites. Et peu à peu, vous allez découvrir que vous êtes devenu plus zen.